16 octobre 2008

Son'art à Plérin


Son’Art est une exposition collective réalisée par Le Cap en partenariat avec le Collectif des Plasticiens des Côtes d’Armor. C’est l’artiste Guy Faidy qui coordonne le projet, assisté de Marie-Anne Cheminais. Il recrute les artistes participants, tous adhérents du Collectif, pour une exposition commune où le fil conducteur sera l’abstraction, seul véritable point commun de la rencontre. Pour le vernissage, une structure occupe une grande partie de la salle : c’est là que se produit Christèle Spinosi, autour d’un capteur de mouvements émetteur de sons. Chanteuse aux multiples talents vocaux, elle y interprète sa vision personnelle des œuvres exposées. Durant toute l’exposition, le public pourra écouter au casque l’enregistrement de cette performance, œuvre contemporaine exposée parmi les autres, langage commun de la musique et des arts plastiques : tonalités, harmonies, rythme.

Quatre peintres (Marc Digois, Jean-Paul Dupas, Guy Faidy et Daniel Tostivint) et trois sculpteurs (Isabelle Blanchard, Yvon Ollivier-Henry, Bernard San Miguel) inaugurent ce que le Collectif espère être un partenariat durable avec le Cap.

L’objectif de cette présentation, c’est de faire quelque chose ensemble, et non pas 7 expositions juxtaposées. La mise en place est organisée de concert, et les œuvres se font écho : couleurs des pâtes de verre des sculptures d’Isabelle Blanchard et laques de Daniel Tostivint, écorces de sa suspension et arbres de Jean-Paul Dupas, sphère de Bernard San Miguel et demi-sphère d’Yvon Ollivier-Henry…



Le travail actuel d’Isabelle Blanchard est une recherche d’association du verre et du bronze. Expression des éclats de la lumière, du scintillement dans la matière, celui du soleil rasant la surface des vagues, celui de la pluie sur le pare-brise, la nuit… Pour parvenir à ses fins, elle trouve en ses partenaires que sont la verrerie de Bréhat, les fondeurs de Paris et Plérin avec qui elle travaille, un accompagnement précieux.


Daniel Tostivint est dans l’abstraction géométrique. Il reprend des détails d’objets de la vie courante, qu’il agrandit, recadre, simplifie, épure. Les reportant sur des supports mélaminés, il les met en couleur à la peinture glycéro brillante, les animant de fines baguettes laquées. Les ensembles ainsi réalisés prennent vie une fois disposés les uns près des autres, se répondant, conduisant le regard à suivre un langage codé qui raconte une histoire.



Jusqu'au 11 novembre au Cap, à Plérin.

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