C’est le nom de l’exposition actuellement au Cap, à Plérin. Des peintures (une centaine), totems, pièges à rêves, boîtes-objets, des mises en scène de fouilles, où des pièces métalliques émergent du sable doré : voici une formidable présentation du travail de Jean-Claude Charbonnel amorcé il y a plusieurs décennies, contant l’histoire mythique d’un peuple improbable, les Armorigènes, inspirée par le foisonnement des cultures primitives de notre planète, des Aborigènes aux Navajos, en passant par les Celtes.
Peintre surréaliste, adepte de l’automatisme, Jean-Claude Charbonnel alimente ses créations par les empreintes d’énigmatiques morceaux de plastique recueillis sur les parkings des supermarchés. Il assemble des épaves, bois flottés, pièces de ferraille en attente d’une seconde vie pour ériger ses totems.
Tout ceci est magistralement mis en espace aux Silpins, en collaboration avec Suzel Ania.
Le partage et l’échange faisant partie de l’univers armorigène, une performance « totale clarinette » de Michel Aumont nous entraînera dans l’univers des œuvres de Jean-Claude le dimanche 8 février à 11 heures.
Exposition jusqu'au 14 février, au Cap, salle Les Silpins, à Plérin.
