Actuellement, et jusqu’au 16 novembre, trois artistes montrent le fruit de leur travail :
Anne Lemée a réalisé un cube aux coupes verticales et horizontales entrecroisées, à l’intérieur duquel une cavité aux formes organiques reprend le dessin de la chute d’une goutte d’eau dans une flaque. Gastrula, c’est le nom de cette œuvre, comme celui de ce stade de l’embryogénèse où les cellules issues de la succession de divisions qui suivent la fécondation commencent à se différencier et à présenter une cavité. On est impressionné, une fois de plus, par la démarche exigeante de cette artiste, qui ne compte ni son temps ni son énergie lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre une nouvelle idée.

A côté, Burning DNA, de Nikolas Fourré, utilise des tubes d’évacuation des fumées pour reproduire un segment d’ADN, double hélice reliée par des barreaux, dans un souci de confronter évacuation de résidus d’usine et principe du vivant, humain comme responsable de pollution, et en même temps capable de concevoir des solutions écologiques.
Le temps, la modernité, sont exprimés par Antoine Lejolivet, avec trois œuvres : un Coucou géant, des arbres télescopiques, et un foyer synthétique où la lumière du feu est due à un caisson lumineux.

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